Foutus château trop grand, foutu cachots trop sombres, foutu sens de la désorientation... [Rodolphus]

15h00. Ce n'est pourtant pas très tard... En plus c'est une superbe journée, alors pourquoi perdre son temps dans les cachots ? Bin en même temps, quand on est pas foutu de s'orienter correctement, comment voulez-vous vous y retrouver dans un château immense ? Et oui, on s'y retrouve pas. Voilà donc le point de départ de ce rp.

Notre chère métisse anglo-égyptienne est incapable de s'orienter et, en voulant sortir des cachots où elle avait eu le malheur de suivre un chat (capable de s'y retrouver lui au moins) qui lui avait piqué sa broche lui permettant de contacter régulièrement sa mère, elle s'est égarée dans ce labyrinthe que sont les cachots.

Oh, elle avait récupérer sa broche (un oeil oudjat en lapis-lazuli)... Elle y avait même récolter une vilaine griffure au cou et ça saignait. Non. Saigner est un bien grand mot. Du sang carmin perlait de la griffure, mais ça ne coulait pas à flot. Enfin, bref. Le résultat des courses, c'est qu'elle est maintenant égarée.

Voilà donc 10 minutes que Transy maudit son incapacité à se repérer dans l'espace. Et le clou du spectacle, c'est qu'elle sautille sur place en se tenant le pied. Le mur est intact, son pied beaucoup moins.

- Par Merlin, Morgane et tout ce que vous voulez, à quoi ça sert d'être une sorcière si on oublie sa baguette dans son dortoir ! Foutu château, foutu cachots et foutu sens de la désorientation !

Rodolphus, qui rentrait de l'entrainement de Quidditch s'était attardé un peu avec le gardien de l'équipe en discutant de la prochaine stratégie à mettre en place. Il s'était débarassé de son balai, donné à un autre membre de l'équipe. Le serpentard rentrait, encore habillé avec la longue robe verte et argent utilisée pour les entrainements, faisant des moulinets dans le vide avec sa batte.

Un voix, pas inconnue, mais qui ne lui disait rien se fit entendre. Oublier sa baguette? Qui pouvait être assez stupide, pour oublier sa baguette? Lestrange, un peu intrigué décida d'aller voir quelle personne s'était mise dans une situation aussi embêtante.

A l'instant ou il tournait à l'angle, il vit les décorations rouges sur la robe de la jeune fille. Une griffondor... Amusant.

"Pauvre petit lionceau égaré... Tu as même oublié tes griffes? Pas très malin.", dit Rodolphus et s'appuyant contre le mur, sa batte posée sur son épaule. Sourire aux lèvre, il regarda la jeune fille, qui était dans une posture, bien étrange, et un peu embêtante.

Transy se figea net en en entendant une voix. Elle posa son pied par terre en se retournant. Elle vit un jeune homme habillée d'une robe vert et argent et "armé" d'une batte de Quidditch.

"Bon, c'est pas si grave, c'est juste un serpentard qui revient de son entraînement de Quidditch, qui a toujours sa batte et qui a probablement sa baguette lui. Rien de grave quoi..." pensa la rouge et or. « Oui mais toi, tu n'as pas ta baguette et tu est perdue dans ces satanés cachots. » lui fit remarquer une petite voix qui se fait généralement appeler la conscience.

Transylvania prit un air indifférent et acquiesça :

- On peut dire ça comme ça, mais je ne suis pas démunie pour autant.

Elle passa machinalement la main sur la broche qu'elle avait accrocher à sa ceinture. Soupirant, elle se rendit compte qu'elle venait d'admettre qu'elle était bel et bien égarée.

Elle maudit le chat qui avait déclencher tout ça et observa le serpentard qui avait un sourire que la jeune fille aurait qualifié d'amusé. Ce qui était probablement le cas.

Elle prit un ton plat avec des intonations résignées et, bien cachée, une touche d'espoir et demanda :

- Je me demande si tu accepterais de me montrer la sortie de ces fou... De ces cachots ?

Bon, elle n'avait plus qu'a attendre la réponse, sûrement négative, du vert et argent. Pourquoi cette résignation ? Bin à cause de l'éternelle rivalité Serpentard contre Gryffondor.

Pourquoi avait-elle tutoyé le serpentard ? Aucune idée. Elle tutoyait tout le monde sauf les profs et ses parents. Education sang pur oblige.

Le sourire de Rodolphus s'agrandit un peu, lorsque la gryffondor lui dit qu'elle n'était pas démunie.

"Pas démunie d'audace, ça, c'est sûr..."

Le Serpentard se rapprocha un peu d'elle, et redescendit sa batte, sur laquelle il s'appuya, comme s'il s'agissait d'une canne. Lorsqu'elle lui demanda s'il pouvait lui indiquer la sortie, il fit mine de réfléchir, et passa machinalement sa main gauche sur son menton.

"Hum... Possible... Cela dépendra de ce que tu as à m'offrir en échange de cette information.", répondit-il, sur un ton calme et posé, tout en la toisant légèrement.

Quand ces fichus rouges apprendraient qu'ils doivent tutoyer les seuls véritables élèves de cette école? Enfin, elle au moins avait utilisé une formule plutôt polie...

"Tu veux sortir des cachots, tu n'aime pas ce qu'il y a ici, pour vouloir aller voir ailleurs?", continua le serpentard, sur un ton un peu plus moqueur. S'il pouvait retirer quelque chose de cette rencontre, ce serait bien... Malgré tout, il était un peu fatigué. Aller se reposer ne lui ferait pas de mal.

Mais s'amuser un peu avec une gryffondor était l'une de ses occupations favorites, en dehors de celle de batteur.

Transylvania sourit :

- De l'audace ? Possible, après tout c'est une caractéristique de Gryffondor, et comme je suis une Gryffondor...

Elle le regarda s'appocher et s'appuyer sur sa batte. Il mima un instant de reflexion et Transy retint la remarque qui s'apprêtait à franchir la barrière de ses lèvres. Pour l'instant il ne lui avait causé aucun ennui.

Bon. Du chantage. Parfait. Et si elle enchaînait sur plusieurs sujets pour lui faire oublier ce qu'il venait de dire et ainsi s'en sortir d'une pirouette comme à chaque fois ? En plus il avait l'air fatigué par le fait qu'il venait sans doute d'un entraînement de Quidditch et, bien que ça ne se voyait pas au premier coup d'oeil, Transy en savait quelque chose puisqu'elle jouait souvent au Quidditch avec ses cousins.

- Oh, nan, c'est très... Joli. Mais il se trouve que je suis plutôt le genre de personne à préférer la luminosité réchauffante du soleil à l'obscurité quelque peu fraîche des cachots.

Elle se morigéna intérieurement. Quelle idée d'oublier sa baguette et de se perdre dans les cachots ! Et vu le ton du Serpentard où Trans' avait détecté un fond de moquerie, ses pirouettes verbale ne lui servirait peut-être pas à grand chose.

Elle prit un air interrogateur et demanda :

- Et sinon, pas trop fatiguant le Quidditch ?

Bon, ça manquait de finesse mais qu ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? Tiens pour une fois la conscience ne pipe pas un mot. Aha, elle est KO par la répartie... Plutôt pitoyable. Nan ?

Audacieuse, visiblement elle l’était. Et pas qu’un peu. Rodolphus s’approcha d’elle en faisant racler sa batte sur le sol de pierre.

« Je préfère de loin la fraicheur des cachots à la brûlure du soleil… », commenta le serpentard.

Il fronça les sourcils. Depuis quand une rouge et or s’intéressait à ce qu’il ressentait, et surtout de savoir s’il était fatigué ? Etonnant, cette jeune femme était... bizarre… Ce n’était pas très normal pour un gryffondor de discuter avec un serpentard, et en plus, celle si lui demandait si son entrainement l’avait fatigué.

« Heu… Non, ça allait. Je n’ai pas assez joué de la batte à mon goût… », répondit-il avec un petit sourire aux coin des lèvres. L’entrainement n’avait pas été très long, la plupart des joueurs ayant envie de faire autre chose, surtout que le bal de noël n’allait pas tarder à arriver. Enfin, dans quelques mois.

« Mais tu compte rester ici avec moi ? Je croyais que tu voulais quitter cet endroit froid… », observa Roddy, en remarquant que la jeune femme avait tenté de lancer une discussion, ce qui était fort étrange. Surtout, car le jeune homme essayait de l’embêter. Soit il avait foiré son coup, soit il était tombé sur une tarée. Le Serpentard plongea ses yeux émeraude dans ceux de la jeune gryffondor, légèrement souriant.

Et elle n’avait même pas sa baguette, cette inconsciente. Trainer en plein territoire Serpentard, sans avoir de quoi se défendre, c’était plus que du suicide… Mais au moins, ça serait amusant de lui lancer quelques sorts, sans qu’elle ne puisse se défendre.

« Alors ? Tu veux mon aide pour retourner à la surface, ou bien tu veux continuer de te perdre ici. J’attends ton offre. », annonça Rodolphus, bien déterminé à ne pas lâcher l’affaire.

Transylvania hocha la tête, montrant qu'elle comprenait ce point de vue.

Elle le vit froncer les sourcils. Héhé... Il était intrigué. Bin oui, Transy était assez surprenante.

Alors qu'elle allait ajouter quelque chose, il parla.

- Oh... Bah j'essayais de...d'être polie. Mais je veux toujours quitter les cachots...

Elle soutient tranquillement le regard amusé du serpentard. Jolis yeux vert. Mais elle préférait tout de même ses yeux ambre chocolat.

Elle avait l'étrange impression d'être une sorte de gibier... Pourquoi avait-elle eu la bonne idée de partir à la chasse au chat voleur sans sa baguette ? Bon d'accord elle savait s'en sortir à la moldue, mais contre des sorts, ça servait pas à grand chose... Que voulez-vous... L'impulsivité... Elle ne fait pas les choses à moitié au moins notre Transylvania. Quitte à s'aventurer seule dans la gueule du loup, pourquoi ne pas le faire sans baguette, hein ?

- Et bien la deuxième option est tentante, mais je vais rester sur ma première demande... C'est mon dernier mot Jean-Pierre... Euh... Oublie ma dernière phrase...

Elle réfléchit un instant.

- Mon offre ? Euhm... Un paquet de langue de feu égyptienne ? Y en a pas de meilleur sur tout le marché de la confiserie mondiale... Ou alors, plus dans le style de certains serpentard... Une dent de loup-garou aux propriétées ténébreuse ?

Sourire presque candide...

Rodolphus sourit légèrement. Au niveau de la politesse, c’est sur qu’elle savait y faire. Elle avait bien tourné ses phrases, et parlait bien.

Elle avait envie de quitter les cachots. Rodolphus sourit légèrement en entendant cette réponse, qui obligeait la jeune fille à répondre à son chantage.

Et voilà son offre… Un paquet de langues de feu ou une dent de loup-garou ? Hum… Pour le deuxième objet, c’était presque sûr qu’elle se fichait de sa gueule… Surtout de la part d’une gryffondor. Et de toute manière, Rodolphus n’avait aucune idée de ce à quoi ressemblait une dent de loup-garou…

« Tu dis que tu as langues de feu égyptiennes ? », demanda Rodolphus, en espérant qu’elle disait vrai. Quelques sucreries, ne lui feraient pas mal, surtout si c’était les meilleures. En tout cas, il espérait pour la jeune fille qu’elle ne tenterait pas de l’avoir. Sinon, il aurait droit a un petit amusement avant de retourner à sa salle commune. Dans les deux cas, cela s’annoncerait plutôt bien.

« Et cette dent de loup-garou, comment tu l’as eue ? », questionna le Serpentard, curieux de savoir comment cette jeune fille allait s’en sortir. Quelle excuse invraisemblable allait-elle encore bien pouvoir lui donner ? Ce qui semblait sur, c’est que ça ne tiendrait absolument pas debout.

Il baissa légèrement ses yeux sur la robe de la jeune femme, avant de les replonger dans les prunelles chocolatées de son interlocutrice.

« Tu as l’air d’avoir plein de poches… », observa-t-il, espérant récolter un peu plus que de simples bonbons, et une babiole sans doute inutile et moche… Qui se baladerait avec une dent ? Enfin… Qui de normal ? Elle, visiblement ne l’était pas. Mais au moins, elle était au bon endroit. Et avec un peu de chance, elle avait un truc intéressant sur elle.

Trans' esquissa un sourire.

- Bin oui, et elles sont importer directement du producteur !

Transy vit que les sucreries avaient l'air d'intéresser fortement le serpentard. Elle aurait voulu les amener d'un simple accio mais elle n'avait toujours pas sa baguette, sinon, elle n'en serait pas là.

Elle était en train de se demander comment convaincre le vert et argent qu'elle n'était pas une menteuse quand il demanda comment elle l'avait eue la dent de loup-garou.

- Comment je... Tu ne me crois pas, n'est-ce pas ?

Elle fronça les sourcils, vexée et mécontente. Sa voix, jusque là aimable et chaleureuse, prit une touche de froideur à peine décelable par les gens ne sachant pas faire attention aux détails.

- Et bien saches que je connais personnellement une lycanthrope. Je ne mens jamais...

Elle fouilla un instant dans la poche arrière qu'elle avait réussi à incruster dans la robe. Elle en sortit une chaîne d'argent presque pur avec, montée en pendentif, une dent blanche en ivoire polie par le temps mais nettement plus imposante qu'une dent normal mais à l'air tranchante, bien que le tranchant soit émoussé.

- La voilà. Authentique dent de loup-garou tombée naturellement. Elle est considéderée comme un puissant artefact de magie. Si tu doutes de mes paroles prends la dent avec toi et lances un quelconque sort de magie basique, genre un accio ou un lumos. Il sera nettement plus puissant que d'habitude.

Elle redevint vite chaleureuse bien que son visage reste impassible. Tout ses changements se passaient intérieurement, dans sa voix, dans son visage...

- Oui, beaucoups de poches mais pratiquement rien dedans. Pourquoi ?

Elle observa le serpentard qui avait apparement une idée en tête. Elle avait une moue intriguée qui flottaient sur ses lèvres.

Ces sucreries étaient plus qu’intéressantes… Surtout, si elles étaient à la hauteur de la réputation que la jeune femme leur avait donnée.

La gryffondor eut une réaction un peu étrange, comme si elle avait remarqué qu’il ne la croyait pas. Après tout, elle était peut-être tarée, mais elle semblait bien dire la vérité pour finir. Il fronça les yeux lorsqu’elle dit qu’elle connaissait personnellement une lycanthrope. Etait-ce une élève, ou bien une personne qu’elle connaissait en dehors.

Rodolphus eut l’air beaucoup plus intrigué lorsqu’elle sortit la dent de sa poche. C’était un bel objet, un collier d’argent, avec une grosse dent bien blanche. D’après ses dires, il s’agissait d’un objet plutôt puissant, et très, très, très intéressant aux yeux du Serpentard.

« Hum… Très intéressant. Je pensais que tu mentais car peu de personnes se baladent avec des objets magiques sur eux… surtout des comme celui que tu as. Cela ne marche que sur les sorts basiques, ou aussi sur ceux qui sont un peu plus complexes ?», commenta Rodolphus, dont les yeux brillaient d’intérêt.

« Ho, je me demandais juste ce que tu pouvais bien avoir encore sur toi… Tu as l’air de posséder plein d’objets plus qu’intéressants. », continua-t-il, en se demandant ce qu’elle pouvait bien avoir d’autre sur elle. Quelques objets magiques, à manger ? Peut-être même quelques objets interdits par le règlement ?

« Je pense qu’avec un petit geste de ta part, je pourrais sans aucun doute t’expliquer comment quitter ces cachots. Mais, par contre, je pense que si tu y reviens, tu t’y reperdras… C’est presque sûr, les premières années de Serpentard s’y perdent toujours, et il m’arrive parfois de devoir expliquer à des troisièmes ou est la sortie. », expliqua Rodolphus, qui, lui connaissait désormais le sous-sol comme sa poche, même s’il aurait été incapable d’en faire un plan.

« Et puis, que faisait-tu ici ? C’est bien rare de trouver une gryffondor en plein milieu de notre « territoire »… Surtout, que tu n’es pas vraiment à côté du cours de potions, et qu’on a congé aujourd’hui. », continua Rodolphus, en songeant qu’il y avait quelques-uns de ses amis qui ne devraient pas être très loin…

Transylvania voyait que maintenant le vert et argent la croyait. En même temps, il aurait été bête de nier l'évidence...

- Ça marche pour tout les sorts, mais ça te prends pas mal d'énergie pour les sorts plus complexe car ça nécessite beaucoup de concentration... Mais c'est très utile face à un danger.

Elle haussa les épaules et secoua la tête.

- Bin, non. Juste deux ou trois bout de parchemin. Je ne pensais qu'il me faudrait des tas de trucs inutiles pour poursuivre un foutu chat cleptomane.

Elle haussa les épaules et fit un sourire résigné.

- Et quel est le geste que je devrait faire afin d'obtenir la direction de la sortie des cachots ?

Elle avait prit un ton interrogatif et son regard ambre chocolaté brillait d'une lueur intrigué.

Qu'est-ce qu'elle, petite gryffondor presque sans défense, pouvait bien faire comme truc pour obtenir l'aide d'un serpentard ?

- Comme je l'ai dit je poursuivait un chat cleptomane. Et susceptible.

Elle eut soudain un faux mouvement et faillit se casser la figure mais se rattrapa au mur et se contenta de chanceler. N'en tenant par compte à cause de l'habitude, elle demanda :

- Au fait, je ne connais pas ton nom... On a oublié de faire les présentation dans les formes. Je suis Transylvania Vanity.

Elle fit un demi-sourire.

Très, très, très intéressant, cet objet. Et dire qu’une simple dent pouvait faire tout cela… Intéressant.

Dommage que ses poches aient pas été plus pleines… Ca aurait été très bien pour récolter encore plus de choses. Par contre, l’histoire du chat cleptomane fit froncer les sourcils à Rodolphus. Que voulait-elle dire par là ? Un chat lui avait-il volé quelques unes de ses affaires ? C’était presque impensable.

« Heu… C’est quoi cette histoire de chat ? », demanda le Serpentard, curieux de connaitre les péripéties étranges de la jeune fille.

Voilà que la Gryffondor lui demandait quel geste elle devait faire pour qu’il lui montre comment retrouver la sortie. Elle n’avait donc pas compris ses allusions ? Etrange, surtout qu’il n’avait pas été très subtil.

« Oh, je prends toute sortes d’objets, pour autant qu’ils soient intéressants… Donc si tu as un objet intéressant à me donner en échange d’une petite aide pour quitter les cachots, notre accord sera conclu. », expliqua tranquillement Rodolphus, en lorgnant la dent de loup-garou, et en espérant qu’elle comprendrait cette fois, et qu’il n’ait pas à se répéter bêtement.

Elle voulait qu’il se présente en plus ? Mais c’était le monde à l’envers… Bon, après tout, pourquoi pas… Il était bien en train de discuter plutôt tranquillement avec elle.

« Lestrange… Rodolphus Lestrange… », répondit-il à Transylvania, en prenant un air légèrement hautain, comme si le fait de dire son nom lui conférait un rang plus élevé que celui de la rouge et or.

Transy eu une moue ennuyée en repensant au stupide chat qui l'avait amené ici.

- Bin en fait, un chat m'a piqué un objet auquel je tenais et je n'ai pas réfléchi, je l'ai suivi. Quand j'ai réussi à le rattrapper, il m'a griffé et s'est enfui.

Elle le repgarda, blasée. Elle aurait dû s'en douter en plus. Elle vit qu'il était fasciné par la dent. Elle haussa les épaules et la lui tendit, après tout elle en avait quelques unes encore chez elle.

Lestrange... Elle en avait vaguement entendu parler au cours d'une des rares réunions de sang pur auxquelles allaient ses parents et elle. Mais le terme "rare" est encore trop fort pour décrire le nombre de fois où ils y allaient.

En effet, les réunions de sang pur était surtout un moment pour parler magie noire et tout et tout, et donc, par extension, de Voldychou. Or les parents de la gryffondor était tout sauf raciste et ils n'aimaient pas l'idée d'exterminer les enfants nés de moldus.

Transylvania demanda tout de même :

- Tu est bien le frère de ... Rabastan, c'est ça ?

Elle s'était quelque peu... Frottée avec Rabastan Lestrange. Il avait voult faire le malin et se croyait supérieur à elle et ça avait fini en duel. Un match nul car les adultes les avait séparés.

Le Serpentard continua de regarder la jeune fille d’un air étrange. Qui pouvait réussir à se faire voler un objet par un chat ? La seule chose qu’il remarqua fut qu’elle lui tendait la dent, tellement il était occupé à se creuser la cervelle pour trouver comment un truc pareil avait pû se passer…

Il fit tourner la dent devant ses yeux, et finit par la glisser dans une poche de sa robe, en l’enfonçant bien profondément dans les objets qu’il avait récupéré entre le stade et la salle commune. Des truc pas très utiles ni jolis, mais c’était quelque chose. La jeune fille ne semblait pas être touchée de l’avoir perdue, comme si cet objet n’avait pas grande importance pour elle. Au pire, si son truc de sorts ne marchait pas, ça restait une dent de loup-garou et c’était toujours cool d’en avoir une.

« Heu… Oui. », répondit Rodolphus un peu surpris par la question de Transylvania. Après tout, combien de Lestrange y avait-il dans l’école ? Uniquement deux, et ils se ressemblaient pas mal en plus.

Rodolphus montra le couloir d’où il venait d’arriver, tout à fait semblable aux autres. Il ne semblait pas y avoir de moyen de le différencier d’un couloir un petit peu plus loin. Pourtant, le vert et argent avait l’air de savoir parfaitement ce qu’il disait. En même temps, lui, il passait tous les jours ici, et savait par quels moyens reconnaitre les couloirs, même s’il n’aurait jamais pu expliquer comment il savait inconsciemment par ou passer. Tout n’était qu’une question d’habitudes.

« La sortie est de ce côté. », expliqua-t-il.

Transy observait le couloir que lui montra le serpentard. C'était un couloir tout à fait identique aux autres, mais elle haussa les épaules et se dit qu'il fallait bien tenter quelque chose. Tant pis s'il avait menti, elle ne pouvait pas être plus perdue que ça alors...

- Merci... Hum... C'est tout droit et je tombe dans le hall ?

Autant se renseigner. Transylvania était bien capable de se gourer de couloir et de rester perdue. Elle pouvait aussi foncer tête baissée vers une impasse. Elle le remercia tout de même d'un sourire et attendit sa réponse avant de partir.

[Désolée, mon message est court. Et désolée du temps de réponse, je n'avais plus accès à Internet donc j'ai pas pu prévenir --"]

» Rodolphus Lestrange